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PERROQUETS

Une passion devenue métier...
Je vais vous livrer ici notre aventure et des infos sur un sujet qui me tient très à cœur, encore aujourd'hui:

les psittacidés,

les ayant élevés en captivité pendant 18 ans avec mon mari en Afrique!


Celui qui a tout déclenché:

Cacatua eleanora
 Nous en avions en permanence un millier, entre les paires de reproducteurs et les jeunes, 65 espèces différentes et près de 400 volières et cages suspendues! Uniquement des "mangeurs de graines", aucun des Loris.

Pour commencer, il faut savoir que la flore et la Faune sont assujetties à des règlementations strictes, établies selon la Convention de Washington, ou
C.I.T.E.S.:

Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Flora and Fauna
 Sans entrer dans les détails et n'étant ici intéressée que par la faune, voici en gros et résumé les règlements de CITES:

Annexe 1:
espèces en disparition

Soumises à une réglementation particulièrement stricte, ne sortant du pays d’origine que dans des conditions exceptionnelles. Provenant d’élevages, la 2ème génération d’animaux ne peut bouger que munie d’une puce électronique
et ou d’une bague
(pour les oiseaux).
 

Annexe 2: espèces menacées
Un quota, déterminé par chaque pays, peut être exporté.
Pour un déplacement, chaque animal issu de captivité doit être muni de sa puce et ou de sa bague (pour les oiseaux).


Annexe 3: espèces courantes
Leur commerce est contrôlé par un règlement plus simple. 

L'Arrêté de Guyane fixe les règles générales de fonctionnement des installations d'élevage d'agrément d'animaux d'espèces non domestiques; détenir certaines espèces oblige une demande d'autorisation de détention auprès de la préfecture.
 

Il existe également un statut de protection dépendant de l'Europe...

  Notre travail:
Nous avons installé notre élevage, le P.B.C. (Parrot Breeding Center), à une demi-heure de Johannesbourg, dans sa ceinture verte, avec très peu de voisins, les perroquets ayant l'habitude de se faire bruyamment entendre aux heures de leurs repas, le matin pendant une heure environ et le soir entre 16 et 17 heures. Certains jeunes nous accompagnaient, installés sur la barre des chariots et "discutaient" avec leurs congénères pendant la distribution! Une vraie rigolade quand certains chantaient tout le "Happy Birthday" en anglais, parsemé de "Hic" comme s'ils étaient souls!


Les photos étant reprises d'argentiques elles sont assez mauvaises et ne sont donc là que comme témoignage!
Ara ararauna
Il faut dire que certains de ces oiseaux avaient été pris jeunes dans les nids de la forêt tropicale par les paysans latinos pour arrondir leur fins de mois, étaient sevrés par eux puis revendus aux exportateurs qui passaient les récupérer dans les fermes. Ces gens vivent dans une grande maison où il n'y a qu'une grande pièce et Aras et amazones vivent en promiscuité avec les humains, surtout les vieux et les bébés (l'âge intermédiaire étant aux champs), les poules et les serpents...

Ara macao

 Ils apprenaient donc l'Espagnol ou le Portugais immédiatement, à pleurer comme les bébés, à marmonner comme les vieux ou à appeler en hurlant tel ou tel! L'un de nos Amazones criait souvent: "Vaquero, Vaquero"! Et sa copine répondait en pleurant puis disait: "Tais-toué, tais-toué" puis éclatait de rire!
Le plus drôle c'est que ça ne se voit pas... Les perroquets, comme les coqs ont une membrane au fond de l'œsophage, fendue au centre qui résonne un peu comme un tambour et leurs sons viennent de là! Ils n'ont pas besoin d'ouvrir leur bec pour articuler et peuvent même manger et parler en même temps sans que nous puissions savoir lequel dit quoi, à la différence que nous les connaissions tous individuellement!


Microglosse, Probosciger aterrimus goliath (Cacatoès)

Ara Hyacinthe, la femelle est au nid et couve!
Etant officiellement un Parc Animalier, nous avons étroitement travaillé avec la Conservation de la Nature avec l'idée de rétablir certains de ces oiseaux dans leur habitat naturel, situé dans les zones tropicales et équatoriales de la planète, à la condition qu’il reste un habitat suffisamment protégé d’une destruction insidieuse grandissante. Les oiseaux importés illégalement nous étaient confiés et les zoos eux-même qui ne pouvaient ni ne savaient reproduire ces perroquets, nous les confiaient à raison d’une production partagée par moitié, avec échanges d’individus afin d’éviter toute consanguinité.

Amazone Dufresniana Rhodocorytha: la femelle couve, là aussi!
Comme l’Afrique du Sud n’était pas encore assujettie à la Convention de Washington lorsque nous nous sommes lancés dans cette aventure, nous avons pu rassembler un bon nombre d’espèces de perroquets très rares dont les Cacatoès Microglosses, Moluques... les Ara Hyacinthes (Anadorynchus hyacinthinus), A. militaris, A. rubrogenys... ainsi que des Amazones rarissimes comme les A. Dufresniana Rhodocorytha et A. Vinacea surtout, et A. Viridigenalis, A. autumnalis...  ainsi que les différentes espèces d'Ochrocephala, Albifrons, Aestiva, Amazonica....ainsi que Deropyus accipitrinus, Rynchopsitta pachyryncha, un grand nombre de Conures (perruches latino-américaines) dont les Pyrhurras et Aratinguas (A. Guarouba) et bon nombre de Pionus, Pionites... Une dizaine de perroquets africains: les 3 Psittacus et 7 Poicephalus, un grand nombre de perruches australiennes et asiatiques...

Jardine, Poicephalus gulielmi, femelle élevée à la main.
Une des privilégiées qui faisait le tour des volières quotidiennement sur les charriots!
Etant donné que plus d'une dizaine d'espèces ont déjà disparu depuis les interférences intempestives humaines, il va sans dire que les intérêts d'une reproduction en captivité sont multiples:
Eviter un prélèvement absurde et sauvage dans la nature, permettre un commerce légal et réglementé pour alimenter la demande, tant pour approvisionner d'autres éleveurs qui ont besoin de sang neuf pour la reproduction que pour le marché des oiseaux de compagnie, et enfin pour éviter leur extinction globale si rien n'est fait.

 

Perruche de Pennant (Australie)
 
Un bref mot sur les perroquets de compagnie:
 

C'est vrai que la plupart des gens ne connaissent pas suffisamment les perroquets pour en avoir comme compagnons, mais alors il faudrait aussi réagir contre ceux qui ont des chiens ou des chats et qui ne savent pas les élever de manière à les garder à leur place, sans les prendre pour des humains et leur demander ce qu'ils ne peuvent pas donner!
Un perroquet ne se "promène" pas en laisse plusieurs fois par jour, il suffit de nettoyer sa cage 3 ou 4 fois par semaine, lui donner de l'eau quotidiennement dans un récipient propre et lui offrir différentes graines, mêmes les petites pour canaris, et des fruits et légumes cuits ou crus à volonté
... quotidiennement! C'est un énorme avantage pour les personnes invalides, seules ou âgées qui peuvent y trouver une compagnie sympathique et chaleureuse!
Eh oui, ils sont très câlins.
 

Les meilleurs "parleurs" sont bien sûr les Gris du Gabon (ou du Congo). Record chez eux: plus de 1000 mots et phrases! Ils arrivent à copier si bien la voix humaine que quand nous nous entendions appeler, nous accourions pour découvrir que c'était un des jeunes Gris qui avait appelé! Ils excellent aussi à imiter n'importe quel bruit comme le téléphone qui sonne, une sonnerie de portable, un autre animal, etc... Mais ils ne sont pas les seuls: les Amazones parlent très bien aussi, les Aras moins, et les Cacatoès sont les moins bons! Il faut savoir, et c'est un fait absolument avéré, qu'ils parlent à bon escient: notre Amazone à front bleu, Kiki, savait parfaitement dire: "Tu veux, tu veux?" lorsqu'il voulait goûter à ce que nous mangions parce qu'il avait associé ces mots avec ce que nous lui proposions! Pareil quand il voulait sortir de sa cage, il lui suffisait de dire: "Tu viens, tu viens?"...
Un jour, ma belle-mère préparait une recette et à force de rire avec les perroquets, elle a laisser déborder le lait! Kiki n'a fait ni une ni deux, il lui dit: " oh la la, Qu'est-ce que tu fais-là?", puis a éclaté de rire! Inutile de dire que tout le monde était plié!!

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Les perroquets peuvent être de merveilleux compagnons mais il faut savoir beaucoup de choses à leur sujet:
Ils sont très sérieusement monogames et restent ensemble toute leur vie jusqu'à ce que la mort de l'un d'eux les sépare, ce qui implique qu'il sont capables d'un attachement exclusif envers un humain et peuvent parfois devenir agressifs envers d'autres personnes pour "protéger" leur relation avec "leur" humain!
C'est une idée reçue de penser que les femelles s'attachent plus aux hommes et inversement.
Mais un jeune élevé à la main par une seule personne aura tendance à s'attacher par la suite à une autre personne de même sexe! Donc l'éleveur devra faire attention à ce que cette tâche soit partagée entre au moins deux personnes de sexes différents
et si possible que les jeunes soient manipulés souvent et aussi par des enfants !
Afin qu'il ne s'échappe ni ne se perde, il faut s'assurer qu'une bonne partie des plumes des ailes (les rémiges), soient coupées... Je laissais trois rémiges primaires en bout d'aile pour l'esthétique, et j'en coupais au moins 7 ou 8 autres au centre de l'aile.
Le bec, comme les dents des rongeurs pousse en permanence ce qui les oblige à le "limer" sur les branches et les rend très destructeurs dans un milieu restreint. Avec l'âge les griffes poussent aussi beaucoup et doivent être coupées comme celles des chats!
  Un conseil pratique pour ceux qui ont des soucis avec un perroquet qui crie beaucoup: l'asperger avec un spray immédiatement dès qu'il commence, avec le jet au plus fort et lui viser la tête et surtout le bec... Pas de crainte, ça ne fait pas mal mais c'est efficace! Il faudra recommencer à chaque fois et puis il arrivera un moment ou il suffira de lui montrer le spray pour qu'il se calme! Votre compagnon devient alors beaucoup plus charmant!

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 Certains se plument aussi... Avant que ça n'arrive il faut savoir que ceux qui le font sont frustrés par quelque chose... La jalousie est très fréquente et ils peuvent réagir ainsi à cause de la présence d'un autre animal de compagnie, d'une personne parce qu'ils sont exclusifs de nature et veulent toute l'attention pour eux ou d'un simple changement dans la routine quotidienne! Contre ça il n'y a hélas pas grand-chose à faire si ce n'est de tenter un changement d'environnement, des distractions avec des jouets, des sorties dans un jardin sous surveillance (ça grimpe très bien!).


Généralités:
Il y a environ 370 espèces dont 86 genres. Ils peuvent vivre très vieux: Les Cacatoès, Aras, Amazones et Gabonais peuvent vivre facilement jusqu'à 45 voir 50 ans sous les meilleures conditions. Le record à ma connaissance est de près de 100 ans pour un Cacatoès ayant vécu en liberté dans un zoo en Australie!
Lien vers un autre cacatoès ayant dépassé la centaine:

Fred-cockatoo

Le plus grand est l'Ara Hyacinthe (Anodorhynchus hyacinthinus) du Brésil et le plus petit probablement: Micropsitta pusio, un petit perroquet pygmée (Buff-faced Pygmy Parrot) de Nouvelle Guinée.
Les perroquets ont une particularité étonnantes: un des 3 doigts avant est passé à l'arrière, comme chez les caméléons et les picidés, et probablement pour la même raison: Leurs pattes devenant ainsi des "pinces", se déplacer et grimper dans les branches à la cime des arbres pour atteindre les fruits et les graines devient plus facile. Leur bec est un outil qui sert à casser ces dernières, le Microglosse et l'Ara Hyacinthe étant les seuls à pouvoir casser la noix la plus résistante, celle de macadamia. Il sert aussi comme troisième "patte" pour se déplacer et devient une arme assez redoutable pour attaquer ou se défendre.

En captivité:
 
Correctement gérée, une paire d'Aras qui s'entend bien peut produire en une année un nombre de petits équivalent à ceux qui survivraient dans la nature pendant toute la vie des parents : Leurs prédateurs sont nombreux.
 
Les reproducteurs en volière:
Les laisser choisir leur partenaire est vraiment le top mais ce n'est pas si facile! Cela implique une grande volière où l'on enferme autant de mâles que de femelles et les marquer pour les reconnaitre! Ensuite dès qu'une paire se fait, les sortir et les mettre ensemble au même moment dans la volière où ils se reproduiront et ainsi de suite jusqu'à la dernière paire. Dans cette dernière le nid doit se trouver dans une partie tranquille, privée et protégée des intempéries et de la vue des autres perroquets pour assurer la meilleure couvaison possible. De grandes volières de 5 à 7 mètres de long pour les grandes espèces, jusqu'à 4 mètres de long pour les Amazones et Gris et des cages suspendues pour les plus petits. Les bols d'eau et les plats étaient glissés et retenus à l'opposé des nids sous couvert, dans des espaces dont le grillage était recourbé afin d'empêcher les oiseaux joueurs de les renverser!
L'alimentation était riche et variée comprenant 3 ou 4 différentes graines (lin, tournesol, blé, sorgon...) germées pendant 2 jours, des fruits (surtout jaunes pour leur teneur en vitamine A) et légumes frais de saison, du maïs en grains cuits et le tout saupoudré de Spiruline aux multiples vertus médicinales (Cyanobactéries principalement cultivées en Californie, à Hawaï ainsi qu'en Afrique de l'Ouest).

Le sexage

Indispensable pour pouvoir s'assurer qu'un mâle et une femelle forment bien la paire qui doit se reproduire! Aussi pour savoir qui sont les jeunes qui sont produits dans l'élevage. Pour une vendre une paire à un autre éleveur ou même pour garder des jeunes en vue d'une prochaine génération de reproducteurs, il faut être sûr de leur sexe!

1. Par laparoscopie
  Pratiquée en endormant l'oiseau pendant 2 ou 3 minutes, le temps de faire un petit trou dans le bas de l'abdomen avec une aiguille métallique munie d'une petite lampe et d'une petite vidéo pour voir les organes génitaux, puisqu'ils ne sont pas extérieurs. Ce système est épatant car il permet de voir l'état de beaucoup des organes internes, surtout chez les oiseaux nouvellement importés et soumis à une quarantaine. Les infos sont multiples, comme déceler si l'individu est  jeune ou vieux, en état ou non de se reproduire et si les organes sont  sains et ne présentent pas de maladies bactériennes, virales ou de mycoses (dans le système respiratoire)...

2. par l'ADN

Avec une plume de l'oiseau, envoyée à un laboratoire, on peut déterminer le sexe du jeune grâce à son ADN. Du temps de notre élevage cette solution n'était pas encore très pratiquée!

Tant que les perroquets étaient encore endormis, les femelles étaient marquées à l'encre noire avec une seringue sous l'aile gauche, dans le triangle de peau situé entre l'aile et le corps. Totalement indolore!! Les mâles, sous l'aile droite!
 

L'incubation:
Chez les grands perroquets (Aras, Cacatoès des Moluques) les œufs sont couvés pendant 28 à 33 jours selon les espèces, et de 18 à 20 jours pour les plus petits comme les inséparables et les Calopsites, que ce soit par la mère (nourrie par le mâle), ou en incubateur. Pendant le temps d'incubation, les œufs doivent perdre jusqu'à 16% de leur poids initial entre la ponte et l'éclosion, ce qui est valide pour la plupart des psittacidés.


L'incubation artificielle:
Nous avons toujours privilégié la couvaison par les parents naturels mais dans certains cas ce n'est possible. Les perroquets restent des oiseaux exotiques quand même!
Les avantages:
Récupérer les œufs délaissés et induire les parents à répondre une seconde couvée, voire une troisième, mais alors l'apport en calcium était augmenté et nous leur laissions ces petits-là au moins jusqu'à 3 semaines et jusqu'au sevrage s'ils étaient destinés à une future reproduction. Il arrivait même que nous ayons de si bonnes paires que nous pouvions leur confier des petits à nourrir quelques jours!


La température doit rester constante, presqu'au 10ème de degré près, vers 37,1 ou 2  ainsi que le taux d'humidité. La seule chose qui manque à ces embryons  est l'énergie corporelle transmise par la mère à travers la coquille. Ayant observé ce phénomène à maintes reprises (difficultés pour le petit de sortir de sa coquille) nous avons opté pour une solution plus naturelle: l'incubation par les poules naines "nègres-soies", très bonnes couveuses. Mais nous ne leur avons confié que les plus gros œufs, à savoir ceux des grands Aras et des grands Cacatoès. Toutefois, nous devions les retirer 3 jours avant l'éclosion et les mettre dans les incubateurs pour l'éclosion, les poules n'auraient pas su quoi en faire!
Incubateurs Grumbach
Les œufs des psittacidés doivent être "roulés" latéralement, positionnés entre des barreaux, eux-même ancrés sur un plateau qui va et vient lentement de droite à gauche puis inversement pour éviter que l'embryon ne se fixe sur la membrane interne de la coquille. Les incubateurs les plus performants étaient à l'époque Allemands: les Grumbach.
Les œufs étaient marqués et mirés avec une torche quotidiennement pour nous assurer que l'embryon se portait bien. Si ce dernier ne progressait plus, c'est qu'il était mort et il fallait le retirer rapidement pour ne pas affecter les autres œufs. Ils étaient pesés chaque jour, et leur poids reporté dans un cahier.
A l'intérieur de l'incubateur, le plateau
De l'éclosion au 10ème jour:
Après l'éclosion, les 3 premiers jours sont très cruciaux. Le mieux est que la mère les nourrisse avec le "colostrum". Celui-ci contient les anticorps nécessaires à l'oisillon tout comme chez les mammifères. Il est également riche en protéines.  Mais ce n'est toujours faisable pour différentes raisons: Soit que les parents cassent les œufs ou qu'ils tuent les nouveaux-nés ou ne les alimentent pas. Plusieurs raisons à ce comportement dont des frayeurs causées par des rapaces qui se perchent sur les volières.
Ara macao prêt à naitre
Solution RINGERS pour leur donner un coup d'énergie!
La première semaine, les petits restaient dans des incubateurs anglais, reconvertis en couveuses pour la précision de la température (les AB) où celle-ci était réduite minutieusement jusqu'à  35°C. A ce stade, ils étaient nourris toutes les heures (toutes les 2heures la nuit!) avec un aliment très liquide importé des USA.
Installés ensuite dans nos propres couveuses, toutes faites par nos soins avec lampes chauffantes à l'arrière ou sur le côté, ils étaient nourris toutes les 2 à 3 heures et l'aliment était épaissi.
Nos couveuses faites par nous-même
Il va sans dire que ces pièces étaient carrelées jusqu'au plafond et maintenues désinfectées quotidiennement!

Les bagues:

A l'âge 3 semaines environ, je passais une bague fermée en métal avec nos Initiales P.B.C. (Parrot Breeding Center), une lettre (comme V) indiquant la taille du diamètre pouvant variant d'une à l'autre, puis des chiffres indiquant le nombre d'oiseaux déjà bagués avec cette taille. Exemple pour une Amazone moyen ou une Gris: P.B.C. - V - 28. Preuve incontestable d'un oiseau élevé en captivité.
Les petits ont besoin d'être nourris pendant près de 3 mois, selon les espèces, avant de commencer à se sevrer en jouant avec leurs graines et les fruits proposés.
Jeunes conures (perruches sud-américaines),
bientôt prêt à quitter la couveuse
  Dès qu'ils étaient en âge de supporter la température ambiante et que les plumes commençaient à remplacer le duvet, ils étaient mis dans des cages suspendues au mur avec un perchoir et qui pouvaient être sorties par beau temps. Inutile de dire que toutes les portes étaient ouvertes et qu'ils pouvaient se retrouver et venir sur nos épaules et sur notre tête, réclamer aussi... des câlins! Ceci plusieurs fois par jour bien sûr! Autant la "récré" pour moi que pour eux!
Jeunes aras miniatures au sevrage
Conures Aratinga Jendaya
Aras à collier jaune, sevrés mais qui réclament encore!

Bibliographie:
*    PARROTS of THE WORLD

Joseph M. FORSHAW
Illustré par William T. COOPER
2ème édition:




 3me édition:
 
*   AUSTRALIAN PARROTS
Joseph M. FORSHAW
Illustré par William T. COOPER



*   PARROTS, their care & Breeding
par Rosemary LOW



*   CLINICAL AVIAN  MEDECINE & SURGERY
HARRISON & HARRISON
(Saunders)