Accipitriformes - Accipitridae
Notes d'affût...
J'avance dans le froid clair-obscur matinal,
Un rai de lune dévoilant la nuit hivernale.
Un chevreuil dérangé dans le sous-bois se glisse
Vers l'étang qui étale ses eaux de velours lisse,
Vierge de l’ingérence du grand Héron cendré.
Le proche ululement d'une Effraie des clochers,
M'annonce le mirador dans l'ambiance confuse,
Dans la brouillasse laiteuse, enveloppante et diffuse.
Confort tout relatif, sombre, glacé, humide;
L'obscurité s’efface avec lenteur... timide.
L'herbe encore embuée étouffe mon cheminement,
Les premiers sons diurnes s’égrènent discrètement:
Tchak-tchak-tchak... Un merle s'envole et me surprend,
Une grive mélodieuse grisolle coquinement,
Un Troglodyte débite ses piaillements parasites...
Ce petit cabotin me rendra-t-il visite?
La longue attente commence, une chaleur sur les pieds,
Les premiers rayonnements d'un soleil bien rougeâtre
Effleurent enfin la cime des arbres émaciés
Envahissant la scène de ce petit théâtre.
L'aube s'est levée et s'est enfuie survolant
La prairie, diluant les miasmes éphémères.
La ramure des arbres, aux longs doigts flamboyants,
Annonce un petit jour à la parfaite lumière.
Je relève la tête, la buse est devant moi,
Silencieuse et si fière; elle s'est posée sans bruit,
De ses ailes en velours et dorées de chamois.
Sa brève apparition a évincé la nuit.
J'avance dans le froid clair-obscur matinal,
Un rai de lune dévoilant la nuit hivernale.
Un chevreuil dérangé dans le sous-bois se glisse
Vers l'étang qui étale ses eaux de velours lisse,
Vierge de l’ingérence du grand Héron cendré.
Le proche ululement d'une Effraie des clochers,
M'annonce le mirador dans l'ambiance confuse,
Dans la brouillasse laiteuse, enveloppante et diffuse.
Confort tout relatif, sombre, glacé, humide;
L'obscurité s’efface avec lenteur... timide.
L'herbe encore embuée étouffe mon cheminement,
Les premiers sons diurnes s’égrènent discrètement:
Tchak-tchak-tchak... Un merle s'envole et me surprend,
Une grive mélodieuse grisolle coquinement,
Un Troglodyte débite ses piaillements parasites...
Ce petit cabotin me rendra-t-il visite?
La longue attente commence, une chaleur sur les pieds,
Les premiers rayonnements d'un soleil bien rougeâtre
Effleurent enfin la cime des arbres émaciés
Envahissant la scène de ce petit théâtre.
L'aube s'est levée et s'est enfuie survolant
La prairie, diluant les miasmes éphémères.
La ramure des arbres, aux longs doigts flamboyants,
Annonce un petit jour à la parfaite lumière.
Je relève la tête, la buse est devant moi,
Silencieuse et si fière; elle s'est posée sans bruit,
De ses ailes en velours et dorées de chamois.
Sa brève apparition a évincé la nuit.
Common buzzard
Field notes in the hide...
Backpack, cold wintry twilight,
Shy moon beams enlightening my footsteps.
The pond displays its black velvet waters.
The wet grass suppresses my footsteps,
An invisible owl hoots.
The mirador's silhouette appears...
Very relative, dark and wet comfort inside.
Confused, the icy cold night fades away slowly,
The first sounds are shelled in a diffused atmosphere.
The Wren rattles... will it come to visit me?
The expectation begins, a hot-water bottle on my feet,
The first sunbeams finally brush the treetops slowly invading the stage.
The perfect morning light on the branches should allow my first pictures...
Will the raptors show up?
Long wait...
A woodpecker strikes on a tree
The Wren left, I feel quite alone.
The orangey colours ease... a pity!
Suddenly, the buzzard is there, I didn't hear it perch, velvet here too...
