Seule sur le banc, j'attendais. J'attendais, assise,
Perdue dans la froidure, en cette saison de mise!
La place semblait déserte, le premier merle chantait.
Le brouillard transperçait l'esprit et m'envoûtait!
Soudain il apparut, élancé, chapeauté,
Cet homme en habit mordoré et dans ses yeux
Un sourire si rare, un sourire d'une beauté
Transcendée, intemporelle, d'un éclat radieux!
L'apparence, le regard du poète Jean Ferrat,
Troubadour romantique et rêveur, m'interpellent.
Avec ses cheveux blancs et l'air d'un ménestrel
Il marche joyeux comme sur un air d'opéra.
Perdue dans la froidure, en cette saison de mise!
La place semblait déserte, le premier merle chantait.
Le brouillard transperçait l'esprit et m'envoûtait!
Soudain il apparut, élancé, chapeauté,
Cet homme en habit mordoré et dans ses yeux
Un sourire si rare, un sourire d'une beauté
Transcendée, intemporelle, d'un éclat radieux!
L'apparence, le regard du poète Jean Ferrat,
Troubadour romantique et rêveur, m'interpellent.
Avec ses cheveux blancs et l'air d'un ménestrel
Il marche joyeux comme sur un air d'opéra.
Son regard un instant se fige sur cette dame
Qui vient à sa rencontre et ne sait pas encore
Qu'il va la reconnaître. Leurs visages en accord
Se contemplent. Ils murmurent quelques mots cryptogrammes.
Pourquoi mon attention était-elle si tendue?
J'observe et tout d'un coup ce geste inattendu...
Qui vient à sa rencontre et ne sait pas encore
Qu'il va la reconnaître. Leurs visages en accord
Se contemplent. Ils murmurent quelques mots cryptogrammes.
Pourquoi mon attention était-elle si tendue?
J'observe et tout d'un coup ce geste inattendu...
Sa main gauche se lève: il retire son chapeau!
Dans ce geste tout est là. L'émoi à fleur de peau
Je me sens attendrie, mon cœur est défaillant
Ce geste insignifiant est pourtant bouleversant.
De ce si bref échange, je n'ai rien entendu
Quelques mots murmurés puis d'un air entendu
Déjà ils se séparent, un sourire sur les lèvres...
Il remet son chapeau. Cet homme est un orfèvre!
Dans ce geste tout est là. L'émoi à fleur de peau
Je me sens attendrie, mon cœur est défaillant
Ce geste insignifiant est pourtant bouleversant.
De ce si bref échange, je n'ai rien entendu
Quelques mots murmurés puis d'un air entendu
Déjà ils se séparent, un sourire sur les lèvres...
Il remet son chapeau. Cet homme est un orfèvre!
Noushka
11 Janvier 2010
Belle poésie. Diane
RépondreSupprimerBonsoir, au travers de vos lignes, délicates, j'ai "entendu" la musique du film "Un homme et une femme" ! Une rencontre, furtive, une élégance, une émotion. Une histoire qui porte en elle tous ses secrets, un charme qui se perçoit, une complicité qui se dévoile, un bonheur qui se devine : autant de petites touches qui renouent le fil d'une scène romantique à souhait...et qui laisse une impression étrange, un rien de tristesse, « nostalgie », dites-vous, un sentiment de frustration de n'en savoir pas davantage et peut-être même, puisque tout s'est passé si vite et s'est déjà évanoui, celui d'avoir rêvé ! Très émouvant! Un univers qui pourrait évoquer certaines œuvres de Flaubert ou encore Alain Fournier … Surtout continuez à écrire !!! Je suis impatience de lire d’autres poèmes de vous … Belle soirée, oceandefleurs
RépondreSupprimer"impatiente" pardon !
RépondreSupprimerBonsoir
RépondreSupprimerDe belles lignes ce soir chez toi NOUSHKA
c'est un plaisir de te lire
tu sais étant assez malade je repasse te voir demain
Je t'embrasse
Poétesse à tes heures et je dois dire que c'est beau et doux à lire Noushka !
RépondreSupprimerBisous
Une bien jolie prose mais je n'ai pas saisi le mélange du "sévère" Hymphrey Bogart et de son chapeau avec le troubadour romantique Jean Ferrat ? Expliques moi.
RépondreSupprimerDouce journée et à tout bientôt.
Quel beau poème....Un homme qui se decouvre devant une dame, mais c'est vraiment la grande classe, un véritable gentleman...
RépondreSupprimerAssise sur ton banc tu as assistée à un petit moment de magie, comme il en existe parfois...en croisant un regard , ou en répondant à un sourire...
Un petit moment éphémère...et qui pourtant nous emporte le coeur...
je viens te dire bonjou
RépondreSupprimerNOUSHKA, oui c'est la tienne dsl mais je veux la même.
RépondreSupprimerJe vais mieux oui mais je vais patienter encore je pense avant de partir me promener.
Pourtant il y un superbe soleil ce matin.
BISOU ma belle
IL a donc son chapeau!!!!!
Une belle poésie un peu nostalgique :)
RépondreSupprimerbon vendredi!
RépondreSupprimerCoucou alors as tu eu du soleil !
RépondreSupprimerIci il fait une chaleur incroyable.
Je viens de sortir le parasol mais oui je suis bien dans le SUD et pour une fois pas de pluie donc super. Je n'ai pas trouvé le livre alors j'irai voir plus tard dans une autre boutique.
BISOU
Mais tu es poétesse et tu ne disais rien ...
RépondreSupprimerc'est la première fois que tu postes un de tes poèmes ... Meme s'il n'est pas gai gai .. c'est joliment écrit